L’administration du Territoire de la Capitale Fédérale (FCTA) a lancé un plan décennal de développement et de mise en œuvre de l’élevage afin de fournir des projets d’infrastructure essentiels pour faire progresser le sous-secteur.
La ministre d’État du territoire de la capitale fédérale, Dr Ramatu Tijjani Aliyu, qui a lancé le plan lors de la cérémonie d’ouverture d’une réunion de deux jours avec les parties prenantes, a révélé que le plan visait à faciliter et à renforcer la croissance de l’industrie de l’élevage ainsi qu’à résoudre tous les obstacles sociaux limitant le développement complet des quatre réserves de pâturage dans le territoire.
Selon la ministre, les résultats de la réunion devraient fournir à la FCTA une feuille de route vers un sous-secteur de l’élevage stable et prospère et contribuer au désir d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de créer les emplois nécessaires et de stimuler la diversification de l’économie en dehors du secteur pétrolier.

Mme. Aliyu a également rappelé que le secteur agricole a contribué à hauteur de 22,36 % au PIB national au cours du premier trimestre de 2022, soulignant que le sous-secteur de l’élevage a contribué à hauteur de 7 % à ce chiffre.
La ministre a déploré que le potentiel qui permettrait une croissance efficace de l’industrie de l’élevage n’ait pas encore été activé.
Ses mots : “Bien que cela souligne l’importance du secteur et du sous-secteur dans la croissance économique, la réalisation de la croissance ciblée de la production animale a été lente. Les projections suggèrent qu’avec l’augmentation exponentielle de la population humaine, en particulier dans les milieux urbains comme le FCT, la demande de produits d’élevage tels que la volaille, le bœuf et le lait va augmenter sans que l’industrie de l’élevage puisse répondre aux besoins de manière proportionnée.”
En outre, elle a affirmé que la FCTA fournirait l’environnement nécessaire pour que les opérateurs puissent exceller. Pour sa part, la secrétaire permanent de la FCTA, M. Adesola Olusade, a noté que le développement était en phase avec la gouvernance institutionnelle moderne lequel met l’accent sur la planification structurée comme une condition préalable nécessaire à la mise en œuvre réussie du programme.
Mme. Olusade était représenté par le directeur de la gestion des ressources humaines, Malam Mohammed Bashir, lors de la réunion.