Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi, rebondissant sur leurs plus bas niveaux depuis février.
Cela vient du fait que les préoccupations concernant les pénuries d’approvisionnement ont été contrées par les baisses attendues de la demande de carburant.
Le Brent a augmenté de 39 cents, soit 0,4%, à 94,51 dollars le baril à 0900 GMT. Le pétrole brut West Texas Intermediate a augmenté de 27 cents, soit 0,3%, à 88,81 $.
Les prix ont subi une pression cette semaine, le marché s’inquiétant de l’impact de l’inflation sur la croissance économique et la demande, mais les signes d’une offre restreinte ont maintenu un plancher sous les prix.
Le groupe de producteurs OPEP+ a convenu cette semaine de relever son objectif de production de pétrole de 100 000 barils par jour (bpj) en septembre.
Il s’agit toutefois de l’une des plus faibles augmentations depuis l’introduction de ces quotas en 1982, selon les données de l’OPEP.
Les marchés mondiaux du pétrole brut sont restés fermement en déport, c’est-à-dire que les prix à court terme sont plus élevés que ceux des mois à venir, ce qui indique une offre relativement restreinte.
Les préoccupations relatives à l’offre devraient s’intensifier à l’approche de l’hiver, les sanctions de l’Union européenne interdisant les importations maritimes de brut et de produits pétroliers russes devant prendre effet le 5 décembre.