Le gouvernement nigérian a révélé qu’il travaillait à l’élaboration d’un cadre pour mettre de l’ordre dans le secteur de l’agrochimie et des pesticides au Nigeria.
Il a été noté que certains produits interdits d’utilisation dans d’autres parties du monde, notamment dans l’Union européenne, se sont retrouvés sur le marché nigérian en raison de l’absence d’un cadre juridique visant à limiter l’afflux et la commercialisation de ces produits interdits.
Le secrétaire permanent du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Dr Ernest Umakhihe, a souligné cela à Abuja lors de l’atelier des parties prenantes sur la manipulation, la commercialisation et la distribution des produits agrochimiques dans le pays.
Umakhihe, qui était représenté par le directeur adjoint du département de l’usage des intrants et des services de soutien aux intrants agricoles, Ishaku Buba, a insisté sur le fait que le ministère travaille avec la commission parlementaire compétente sur l’agriculture pour développer le cadre.
Il a noté que l’atelier dont le thème était : “L’importation, la production, la commercialisation et la distribution de produits agrochimiques au Nigeria”, vise à sauvegarder l’humanité et l’environnement conformément aux meilleures pratiques mondiales.”
D’après lui, l’augmentation des terres cultivées dans le pays a été attribuée de manière significative à l’usage d’un produit agrochimique.
Il a réitéré : “Malgré la contribution de l’importation du produit, certains tissus de la société ont conçu l’adultération des produits, causant ainsi beaucoup de pertes économiques à la fois pour les agriculteurs utilisateurs finaux et les véritables entrepreneurs”.
Dans ses remarques, le directeur du département des services de soutien aux intrants agricoles, Engr Tunde Adebayo Bello, a martelé que l’espace agricole du pays est principalement dominé par des paysans qui manquent de connaissances sur l’utilisation des intrants agricoles, en particulier les produits agrochimiques, pour en tirer le maximum de bénéfices.
Bello a enfin conclu que la production agricole au Nigeria est confrontée à des pertes importantes en raison des activités des parasites, des infections par les insectes et d’autres maladies.