Grève : les femmes journalistes nigérianes appellent à une solution rapide

L’Association nigériane des femmes journalistes (NAWOJ) a exhorté le gouvernement fédéral à parvenir d’urgence à un consensus et à mettre fin à la grève de l’ASUU (Syndicat du personnel académique des universités) qui dure depuis quatre mois.

Ce message est contenu dans un communiqué signé par Helen Udofa, secrétaire nationale de NAWOJ, et transmis aux journalistes à la fin de la réunion du Comité exécutif national (NEC) à Asaba, capitale de l’État du Delta.

Le communiqué ajoute que le camarade Ladi Bala, président national de l’association, a également discuté en profondeur des questions les concernant et de l’état de la nation lors de la réunion.

Dans le communiqué, l’association a demandé au gouvernement fédéral de veiller à ce que la grève de l’ASUU soit annulée dans les plus brefs délais, afin d’accélérer la reprise des activités académiques dans les universités publiques du pays.

NAWOJ a dénoncé le taux alarmant d’enfants non scolarisés au Nigeria, qui, selon les statistiques de l’UNICEF, dépasse largement les 10 millions d’enfants.

Elle a également exhorté le gouvernement fédéral à s’attaquer de toute urgence au problème de l’insécurité qui a profondément rongé le tissu social du pays, afin de trouver des solutions durables.

Le communiqué appelle également les partis politiques et leurs candidats à promouvoir l’inclusion et l’unité au Nigeria, alors que le pays se prépare aux prochaines élections générales.

Dans le communiqué, NAWOJ a demandé que la politique nationale en matière de genre, qui prévoit une action positive de 35 %, soit mise en œuvre.

Elle a donc félicité les partis politiques qui ont choisi des femmes comme colistières à l’approche des élections générales de 2023.