Au lendemain du second tour des législatives en France, les acteurs de la vie politique entérinent les nouveaux rapports de force découlant des résultats du scrutin. La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a annoncé lundi matin qu’elle renoncerait à la tête du parti pour se consacrer à son groupe parlementaire. Suivez ici les dernières informations.
La coalition Ensemble! n’a obtenu que 245 sièges sur 577. L’alliance de gauche, la Nupes, est parvenue à devenir la première force d’opposition avec 131 sièges. Ce second tour des élections législatives est également marqué par une percée historique du Rassemblement national qui, avec 89 députés élus, va pouvoir constituer un groupe parlementaire. Charlotte Urien-Tomaka fait le point sur la nouvelle Assemblée nationale.
À l’issue du second tour des législatives, la Nupes n’a pas remporté le scrutin et Jean-Luc Mélenchon ne deviendra pas Premier ministre. Mais la coalition de gauche fait une entrée en force à l’Assemblée nationale avec 131 députés et devient la première force d’opposition. Les explications de Julien Sauvaget.
Les Républicains ne semblent pas tous d’accord à l’issue du second tour des législatives. Certains prônent l’opposition face au président de la République, tandis que d’autres sont plus mesurés. Avec 64 députés élus, le parti de droite sauve les meubles et se retrouve en position d’arbitre à l’Assemblée nationale. Les précisions de Julie Dungelhoeff depuis Nice.
La patronne du Rassemblement national a annoncé depuis son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, qu’elle ne “reprendrait pas la tête” de son parti. “Je me concentrerai sur la présidence de ce très grand groupe” [qu’a obtenu le parti à l’Assemblée], a déclaré la finaliste d’extrême droite à la présidentielle.
Marine Le Pen a précisé qu’elle “appellerait” ses 89 députés “à l’excellence”. “Nous devons être meilleurs, plus travailleurs, plus performants, plus efficaces”, a-t-elle déclaré alors que les huit députés RN qui siégeaient jusqu’à présent n’étaient pas très assidus dans l’Hémicycle.
Elle a précisé que son groupe ne serait “pas un groupe exclusivement RN” et qu’il aurait “vocation à accueillir” des députés élus “grâce aux électeurs du RN”, et qui l’avaient soutenue au second tour de la présidentielle, en citant Emmanuelle Ménard, dans l’Hérault, ou Nicolas Dupont-Aignan, dans l’Essonne.
Avec AFP