Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et le gouvernement de l’État de Bauchi dépensent 4,2 milliards de naira pour stimuler l’agrobusiness et les innovations afin d’atténuer les effets de la pandémie de COVID-19.
Lors du lancement d’un programme de 10 ans à Bauchi lundi, la directrice générale des Objectifs de développement durable (ODD), Dr Esther Ahmed, a observé l’effet dévastateur du COVID-19 sur les petits exploitants agricoles en Afrique, déclarant que l’agence a élaboré un projet basé sur l’Objectif de développement durable 2 (Éliminer la faim pour parvenir à la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition par la promotion de l’agriculture durable) intitulé “Renforcement innovant des capacités des petits exploitants agricoles en vue de la restauration des terres productives dans le contexte du COVID-19 au Nigeria”.
Selon Esther, le programme vise à renforcer les capacités des petits exploitants agricoles, à accélérer la restauration des terres productives, à lutter contre la désertification et à promouvoir l’usage de technologies innovantes pour réduire les pertes après récolte et maximiser la sécurité alimentaire dans un contexte de pandémie de COVID-19.
“Le programme permettra également d’augmenter la production alimentaire, de créer des richesses et des emplois, ce qui stimulera l’économie, réduira les vices dans les communautés et freinera l’exode rural dans l’État”, a-t-il révélé.
Le programme, selon elle, durera 10 ans, 10 % des bénéficiaires étant des personnes handicapées et 46 % des agricultrices.
“Le montant total budgétisé pour le projet au cours de la première année est estimé à N4 298 175 660,00. Le projet devrait se dérouler sur une période de 10 ans. Au total, 5 400 personnes bénéficieront du projet la première année, dont 2 895 hommes représentant 53,61 %, 2 505 femmes représentant 46,39 % et 10 % de personnes handicapées. L’État a réservé 2 400 hectares de terres pour le projet dans les trois districts sénatoriaux de l’État, avec trois gouvernements locaux chacun, soit neuf, pour participer au projet d’agriculture en grappe. 1 200 bénéficiaires pour l’irrigation au goutte-à-goutte (saison sèche), tandis que 1 800 bénéficiaires pour l’agriculture pluviale”, a-t-elle expliqué.
Esther a ajouté que 600 bénéficiaires, principalement des femmes et des personnes handicapées, sont destinés à l’agriculture en serre, 60 serres devant être construites dans les 20 conseils.
Un total de 1 800 bénéficiaires, principalement des femmes et des personnes handicapées, bénéficieront de l’intervention en matière de production d’élevage, dont 1 620 femmes, soit 90 %, et 180 personnes handicapées, soit 10 %.
Par ailleurs, le gouverneur Bala Mohammed, représenté par le secrétaire du gouvernement de l’État, Ibrahim Kashim, a évoqué que le gouvernement avait versé 2 milliards de dollars de fonds de contrepartie pour stimuler la production alimentaire.
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