L’agence anti-corruption du Nigeria, la Commission indépendante de lutte contre la corruption et autres délits connexes (ICPC), va suivre 550 projets dans 18 États.
Il s’agit de la 4ème phase de son exercice de suivi des projets des circonscriptions et des exécutifs.
Le porte-parole de l’ICPC, Mme Azuka Ogugua, l’a révélé dans un communiqué de presse à Abuja.
L’exercice, qui doit commencer le 9 mai 2022, se concentrera spécifiquement sur les projets exécutifs, c’est-à-dire les projets d’investissement financés par le gouvernement fédéral dans tout le pays.
Les États concernés sont : Benue, Nasarawa, Plateau, Borno, Yobe, Taraba, Kano, Kaduna, Kebbi, Abia, Ebonyi, Enugu, Akwa-Ibom, Rivers, Edo, Lagos, Ogun et Ekiti State, ainsi que le territoire de la capitale fédérale.
L’initiative de suivi des projets des circonscriptions et des exécutifs est une initiative de l’ICPC qui a débuté en 2019 dans le but de promouvoir la responsabilité sociale et la transparence dans la conception, l’exécution et la gestion des projets financés par des fonds publics, ainsi que de garantir l’optimisation des ressources dans l’exécution des projets.
La première phase de l’exercice en 2019 avait un total de 424 projets suivis à travers 12 États, tandis que les deuxième et troisième phases menées en 2020 et 2021 ont présenté 722 projets dans 16 États ; et 1 098 projets dans 16 autres États et le FCT respectivement.
“Les secteurs prioritaires de l’exercice de la phase 4 restent l’éducation, la santé, les ressources en eau, l’agriculture et le développement rural ainsi que les secteurs de l’énergie, entre autres”, explique le communiqué.
Le mandat de l’exercice de suivi est d’enquêter sur les pratiques frauduleuses de passation de marchés dans l’attribution des contrats pour les projets, de s’assurer que les projets sont exécutés selon les normes spécifiées et que le rapport qualité-prix est obtenu.
Elle surveillera également la mise en œuvre des projets, du début à la fin, en collaboration avec les principales parties prenantes, et procédera à des recouvrements sur les projets/contrats dont il est confirmé qu’ils ont été gonflés ou pour lesquels les entrepreneurs n’ont pas été performants ou n’ont pas du tout été performants.
“Les objectifs de l’initiative de suivi sont notamment d’obliger les entrepreneurs en fuite à retourner sur les sites pour achever les projets abandonnés, de suivre les entreprises contractantes pour s’assurer qu’elles respectent toutes les réglementations statutaires, entre autres, et de poursuivre les personnes ou les institutions coupables de nuire à l’exécution des projets financés par le gouvernement”, ajoute la déclaration.
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