Production de vaccins : le président nigérian exige au ministre de la santé de soumettre le rapport d’activité

Rapport de Timothy Choji

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Le président nigérian, Muhammadu Buhari exige au ministre de la Santé, Dr Osagie Ehanire, de soumettre un rapport d’étape avant la fin mai 2022 sur la production indigène de vaccins dans le pays.

Directive donné ce mercredi par le Chef de l’État lorsqu’il a reçu les dirigeants du Nigeria Integrated Biopharmaceuticals Industries Consortium (NIBI), conduits par M. Vilarugel Cuyas, président-directeur général de Fredlab.

Il a félicité le consortium NIBI, composé des sociétés européennes de biotechnologie Merck, Unizima, Rommelag et Fredlab, qui collaborent avec la start-up nigériane PIA BioPharma pour établir un complexe industriel biopharmaceutique de classe mondiale pour la fabrication de vaccins et de produits thérapeutiques essentiels au Nigeria.

Selon président Buhari, l’administration actuelle considère la suffisance alimentaire et médicale comme des questions de sécurité nationale.

Il a demandé au ministre de la Santé et à son équipe de travailler étroitement avec le consortium sur le soutien du gouvernement fédéral nécessaire à la réalisation du projet NIBI dans les prochains mois.

”Pendant que le ministère de la Santé continue de promouvoir la collaboration avec les investisseurs pour les vaccins, les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, dans une démarche d’autosuffisance, je salue le désir du consortium NIBI de s’associer au gouvernement fédéral pour soutenir notre programme et j’attends avec impatience la mise en œuvre du projet NIBI au fur et à mesure qu’il prend forme “, a souligné le Président.

Rappelant l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’économie, y compris les systèmes sanitaires du Nigéria et la manière dont certaines nations disposant d’avantages comparatifs en tant que centres de production biopharmaceutique ont adopté une attitude “Me-First” pour assurer la sécurité de leurs citoyens, le Président Buhari a intimé : “Je veux que le Nigéria fasse une déclaration audacieuse dans ce domaine, non seulement pour les raisons mentionnées précédemment, mais aussi en raison de ses répercussions sur notre économie en général.

Le Président a révélé à son auditoire que le Nigeria a tiré des leçons essentielles de la pandémie, notamment que les pays doivent se tourner vers l’intérieur pour assurer leur subsistance en matière de nourriture et de fournitures médicales.

”Ayant été témoins de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur notre système de santé, notre vie communautaire et notre économie nationale, dont nous ne nous sommes pas encore totalement remis, nous nous rappelons que la richesse d’une nation dépend de la santé et du bien-être de ses citoyens.

” Lors de l’apparition de la pandémie de COVID-19, le Nigeria a rapidement réagi à ce qui semblait être une menace existentielle, en renforçant la capacité du système de santé à gérer la pandémie – une initiative qui se poursuit encore aujourd’hui en collaboration avec le gouvernement de l’État, le secteur privé et les partenaires internationaux.

Les principales leçons de la pandémie sont que les nations peuvent être terrassées par des épidémies qui paralysent le commerce national et international, et que les pays doivent être capables de se tourner vers l’intérieur pour assurer leur subsistance en matière de nourriture et de fournitures médicales. L’avantage de l’investissement précoce de cette administration dans l’agriculture est apparu au cours de cette turbulence mondiale.

Toutefois, nous ne pouvons pas en dire autant des médicaments essentiels, des fournitures médicales et, surtout, des vaccins destinés à protéger nos citoyens. Augmenter la capacité de production nationale de vaccins et de fournitures médicales est donc devenu une question non seulement d’urgence, mais de sécurité nationale.

Comme nous l’avons vu, de nombreuses nations qui avaient développé des avantages comparatifs en tant que centres de production biopharmaceutique ont adopté une attitude “Me-First” pour assurer la sécurité de leurs citoyens. Ces actions ont placé les nations en développement, en particulier celles d’Afrique, dans une situation très défavorable.”

Le locataire d’Asorock pense que, dans le cadre des retombées et des leçons tirées de ces crises, le ministre de la Santé a mené, sous sa direction, des consultations locales et internationales de haut niveau afin d’accéder au savoir-faire et au financement nécessaires pour relancer la production nationale de vaccins.

Ces consultations, a-t-il ajouté, étaient devenues plus importantes dans la mesure où le Nigeria se prépare à quitter complètement le soutien de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) pour la fourniture de vaccins d’ici 2028.

”Comme nous considérons la suffisance alimentaire et médicale comme des questions de sécurité nationale, les investissements et les partenariats techniques et financiers sont des priorités dans la planification de notre politique, avec l’assurance que le Nigeria dispose d’un marché et d’un pool de scientifiques experts auxquels il peut faire appel, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays”, a-t-il réitéré.

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