Les anciens gouverneurs du parti au pouvoir au Nigeria, le All Progressives Congress (APC), ont été prévenus face au risque de saper les gouverneurs en exercice dans leurs États respectifs.
Le président national de l’APC, le sénateur Adamu Abdullahi, a communiqué cette mise en garde lors de son discours d’ouverture de la réunion du comité exécutif national (NEC) du parti, tenue à l’hôtel Transcorp, à Abuja.
Selon le président national de l’APC, la constitution de l’APC stipule que les gouverneurs en exercice du parti sont les dirigeants de l’État ; par conséquent, les anciens gouverneurs doivent agir comme des hommes d’État et fournir des conseils.
Le sénateur Abdullahi a expliqué que “l’ego”, qui est à l’origine de la désunion entre les anciens gouverneurs, les gouverneurs en exercice et les autres dirigeants du parti, entraîne le parti dans des directions différentes.
Il a ajouté que cette désunion pourrait affecter les chances électorales de l’APC en 2023.
La réunion du Comité exécutif national de l’APC, qui a vu le jour à Abuja, la capitale, a réunit les personnalités éminentes à savoir le président nigérian, Muhammadu Buhari, le vice-président Yemi Osinbajo, les gouverneurs, les présidents des États de l’APC et d’autres membres du Comité exécutif national de l’APC.
L’ordre du jour de la réunion était de discuter des moyens d’unir le parti et des préparatifs du parti pour l’élection générale de 2023.