De nouvelles recherches ont montré que l’exercice physique réduit le risque de cancer de l’intestin et ralentit la croissance des tumeurs.
Des chercheurs de l’université de Newcastle ont montré que l’activité physique entraîne la libération dans le sang d’une protéine anticancéreuse, l’interleukine-6 (IL-6), qui aide à réparer l’ADN des cellules endommagées.
Ces résultats, publiés dans l’International Journal of Cancer, jettent un nouvel éclairage sur l’importance d’une activité modérée dans la lutte contre les maladies mortelles et pourraient aider à développer des traitements à l’avenir.
Dr Sam Orange, maître de conférences en physiologie de l’exercice à l’université de Newcastle, a révélé : “Des preuves scientifiques antérieures suggèrent qu’il est préférable de faire plus d’exercice pour réduire le risque de cancer de l’intestin, car plus les gens font d’activité physique, moins ils risquent d’en être atteints. Nos résultats confirment cette idée.
En outre, en plus de réduire la croissance du cancer, les échantillons de sang prélevés dans le cadre de l’exercice physique ont réduit l’étendue des dommages causés à l’ADN, ce qui suggère que l’activité physique peut réparer les cellules pour créer un type de cellule génétiquement stable.
“Nos résultats sont vraiment passionnants car ils révèlent un mécanisme nouvellement identifié qui sous-tend la façon dont l’activité physique réduit le risque de cancer de l’intestin et qui ne dépend pas de la perte de poids.
“Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait aider à élaborer des directives plus précises en matière d’exercice pour la prévention du cancer. Elle pourrait également contribuer à la mise au point de traitements médicamenteux qui imitent certains des avantages de l’exercice physique pour la santé.
“L’activité physique, quel que soit son type ou sa durée, peut améliorer la santé et réduire le risque de cancer de l’intestin, mais il est toujours préférable d’en faire plus. Les personnes sédentaires devraient commencer par bouger davantage et chercher à intégrer l’activité physique dans leurs habitudes quotidiennes.”
On estime que l’activité physique réduit le risque d’environ 20 %.
Elle peut être pratiquée en allant à la salle de sport, en faisant du sport ou en se déplaçant activement, par exemple en allant au travail à pied ou à vélo, mais aussi dans le cadre de tâches ménagères ou de travaux comme le jardinage ou le nettoyage.